Le Soudan français sur les pas du soudan

 

Azawad



Malgré les obstacles géopolitiques les défis internes et externes qui entravent l’indépendance de l’Azawad, et contrairement au Sud-Soudan qui a profité d’un soutien à l’international et sur le continent africain  pour son indépendance. Cependant le soudan français (Mali) va passer tôt ou tard par l’expérience soudanaise c’est-à-dire la partition

L’Azawad et l’obstacle géopolitique

Contrairement à d’autres régions  dans cette Afrique découpée en plusieurs états nations qui n’ont aucune profondeur, ou racine historique et qui ont bien été soutenu par d’autres  pays parfois en Afrique même pour obtenir leur indépendance.   Non cet avantage ne pourrait être accordé à l’Azawad pour plusieurs raisons qu’on peut énumérer dans les lingues suivantes :

Puisqu’il s’agit d’une région majoritairement touareg, et puisque les touaregs on les trouve dans certains pays de la sous-région  comme l’Algérie, le Niger ou encore la Libye ces pays sont très opposé à l’indépendance de cette région par peur que cela ne se répercute sur leurs nations artificielles, et dont l’existence est si fragile que celle des régimes qui les gouvernent.

Cependant l’Algérie reste de loin le pays le plus hostile à l’indépendance de l’Azawad et l’existence d’une nation touarègue pour la simple raison que tout le Sahara algérien est un territoire touareg, dont la gouvernance a été accordée à ces pays purement artificiels. Et si la France a accordé ce vaste espace à l’Algérie ce n’est parce qu’elle aime les algérien, mais c’est pour la simple raison qu’elle considérait l’Algérie étant sa propriété, au même titre que les autres territoires d’outre-mer.

Un autre obstacle réside dans le système international dominé par quelques puissances qui peuvent être manipulées de proche ou de loin, dans un jeu d’intérêt par la France qui préserve l’unité de ses anciennes colonies, dans le but de maintenir son influence dans la sous-région.  Cependant l’hypocrisie partagée entre la France et ses anciennes colonies est entrain d’installer un sort de méfiance entre la France et ses anciens colonies, ce qui contribue largement à au sentiment anti français qu’on voit aujourd’hui.

Le défi interne

Personnellement je pense que les défis internes sont beaucoup plus handicapants que les défis externes, pour la simple raison que la société touarègue est gangrénée par l’ignorance le tribalisme, et la corruption. Cette situation a fait des touaregs un peuple facilement exploitable par toutes les puissances internationales et régionales.

Le tribalisme est si fort que les groupes armés sont devenus synonyme des tribus car derrière chaque groupe armé il y a une tribu. Et si il n’ya que trois ou quatre groupes armés alors que les tribus se compte par dizaines, cela met en lumière les inégalités sociales frappent le peuple touareg parce que la plupart de tribus n’ont pas le moyen de monter leur groupe armé.

Et l’ignorance a rendu ces groupes armés une proie facile aux islamistes qui les utilisent comme une arme de guerre contre d’autres tribus. Dison même que l’ignorance est le premier allié des islamistes car, il s’agit de l’allié qui leur donne les moyens d’exploiter les gens avec une très grande facilité.

Alors vous allez comprendre tout de suite pourquoi l’école et l’éducation sont les premiers ennemis aux yeux des ces gens qui ne savent vivre que dans les ténèbres et l’obscurité. Et mêmes si les islamistes ont été utilisé contre les touaregs par certains états, pour empêcher l’indépendance de l’Azawad, ces islamistes ont créé une anarchie qui ne fait qu’accélérer la partition du Mali.

Et après l’indépendance la tâche ne fait que commencer

Vue le sous-développement organisé par l’état central l’Azawad ne pourrait être comparé au Sud-Soudan. Ce qui fait que même après son indépendance la tâche sera très dur pour ceux qui hériteront sa gouvernance. Depuis  le départ des colonisateurs français le Mali ne fait que détruire cette région à travers plusieurs stratégies.

Mais quelles sont ces stratégies qui ont fait de l’Azawad le désert du désert ? Il faut savoir que les infrastructures dans cette région, s’ils existent,  ils sont dans état déplorable. Non, ne me dites pas que c’est le cas des infrastructures dans le Mali. Tous les régimes qui se sont succédé au Mali ont fait en sort que cette région se vide de ses habitants en appliquant des tactiques qui sont :

L’isolement géographique de cette région si vous jetez un coup sur cette région vous allez vous rendre qu’aucune autoroute ne relie a une capitale de la sous-région. Sauf la ville de Gao, mais pourquoi Gao ? Afin il s’agit d’une ville majoritairement songhaï, et dont les habitants sont très favorables à l’état malien.

Les campagnes militaires depuis les années 1963 à Kidal et puis celles années 1990 dans tout l’Azawad et qui ont presque vidé cette région de ses habitants touaregs, en prenant le chemin de l’exile. Et vous  savez comment cela facilite la partition du Mali au lieu de consolider son unité ?

Cette situation a favorisé les inégalités entre le  nord et le sud, et puis les touaregs qui partent en exile reviennent sur leur terre ancestrale car ils n’ont pas des places là où ils se réfugient. Ce qui fait qu’ils retournent chez eux avec une détermination plus forte à libérer leur territoire. Oui certains diront peut être que cette situation n’a rien avoir avec la situation du Sud-Soudan?

Sauf qu’en réalité les deux pays ont beaucoup de points en commun qui font que le Mali va tout droit vers la partition, comme c’était le cas pour le Soudan. Et le Mali risque de s’éclater en trois nouveaux  pays et pas en deux états nations comme c’était le cas du Soudan.

Le risque d’une guerre civile généralisée

Si la meilleure solution pour la crise qui secoue actuellement le Mali est la partition, cette solution  perd son efficacité avec le temps, puisque la crise se complique de jour en jour. Pensez-vous que les accords d’Alger qui ont été signés en 2015 peuvent régler le problème d’aujourd’hui ?

Bien sûr que non puisque le problème a évolué, et des nouveaux acteurs font leur entré chaque jour. Des revendications nouvelles  qui nécessitent d’autres accords, et d’autres réponses. Cette situation est entrain de se compliquer ce qui va jeter le Mali et toute la sous-région dans une guerre civile totale.

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